La BCDR-AAA représente Bahreïn à la cérémonie de signature de la Convention de Singapour sur la médiation

De gauche à droite : le Directeur des opérations à la BCDR-AAA, M. Ahmed Husain, et S.E. le ministre des affaires intérieures et de la justice, M. K. Shanmugam SC
Photo collective des représentants des États participant à la Conférence autour de S.E. le premier ministre de Singapour, M. Lee Hsein Long

La Chambre de Bahreïn pour le règlement des différends (BCDR-AAA) a représenté le Royaume de Bahreïn parmi les États ayant officiellement participé à la Conférence et à la cérémonie de signature de la Convention des Nations Unies sur les accords de règlements internationaux issus de la médiation (également connue comme la « Convention de Singapour sur la médiation »). 67 hauts responsables présidant les délégations des États présents à la cérémonie de signature y ont participé. La délégation du Royaume de Bahreïn était représentée par le Directeur des opérations à la BCDR-AAA, Maître Ahmed Husain.

Les cérémonies officielles ont débuté le soir du 6 août par la réception organisée en l'honneur des délégations participant à l'événement par le Ministère de la justice sous le patronage de S.E. le ministre des affaires intérieures et de la justice M. K. Shanmugam SC.

Le Royaume de Bahreïn a participé le lendemain matin, le 7 août, à la cérémonie de signature de la Convention de Singapour sur la médiation. La cérémonie fut placée sous le patronage de S.E. le premier ministre de Singapour M. Lee Hsien Loong qui a prononcé un mot de circonstance souhaitant la bienvenue aux participants. Le Secrétaire Général des Nations Unies M. António Guterres a également prononcé un bref discours de bienvenue par vidéoconférence. 46 États ont signé la Convention, et les travaux de la Conférence débutèrent ensuite. Celle-ci se poursuivit jusqu'au soir du 7 août.

M. Husain participa à la table ronde organisée durant l'heure du déjeuner et à laquelle furent uniquement conviées les délégations des États participants. Les représentants de 62 États ont assisté à la réunion présidée par S.E. le ministre de la justice de Singapour M.K. Shanmugam. Y ont également assisté M. Stephen Mathias, le Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques des Nations Unies, ainsi que Mme Anna Joubin-Bret, la Secrétaire générale de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI). Les participants ont témoigné de leur soutien à la Convention, de son importance, et de l'efficacité de la médiation comme mécanisme pour régler les différends et pour conserver les relations entre les parties à un litige.

À la clôture des travaux de la Conférence, un dîner officiel fut organisé en l'honneur des États participants sous le patronage de S.E. le Vice-Président du Conseil des ministres et ministre des finances, M. HENG Swee Keat, qui prononça le discours officiel de clôture de la Conférence et remercia tous les États ayant participé à la Conférence et à la cérémonie de signature. Il exprima l'intérêt de Singapour de contribuer au succès de la Convention et à son application dans les relations internationales.

Il convient de signaler que la BCDR-AAA avait, un mois auparavant, publié son nouveau Règlement de médiation qui est entré en vigueur le 1er juillet 2019. Ce Règlement a été publié en trois langues, l'anglais, l'arabe et le français, toutes faisant également foi. Le Règlement est disponible sur le site officiel de la BCDR-AAA en anglais, arabe et français.

Il convient également de signaler que la date d'entrée en vigueur du nouveau Règlement de médiation a été choisie pour coïncider avec la signature de la Convention de Singapour sur la médiation qui vise à faciliter l'exécution internationale des règlements résultant de la médiation. Le nouveau Règlement de médiation constituera vraisemblablement un ajout au cadre légal de la médiation dans la région MENA. La Convention de Singapour sur la médiation et le nouveau Règlement de médiation de la BCDR-AAA peuvent remodeler le paysage des modes alternatifs de règlement des différends dans la région MENA. Dans le cadre d'une économie mondialisée, ces deux instruments offrent aux parties en litige la possibilité de régler leurs différends à des coûts bien moins élevés que ceux d'autres mécanismes moins souples de règlement des différends et, à présent, avec une plus grande garantie d'exécution des accords de règlements issus de la médiation, si une telle exécution se révèle nécessaire.